Les groupes New Yorkais ont le don d’enflammer le club. Presque un an, jour pour jour, après Bodega, c’est TVOD (traduisez Television Overdose) qui est venu clore en apothéose la saison de l’Astrolabe.
C’est avec leur dernier opus « Party time », enregistré à Montréal sur le label Mothland, que le sextet débarque sur scène. On est immédiatement piqué au vif par le post punk/garage un tantinet groovy du groupe de Brooklyn. Le premier tiers du set dévoile une grande partie du dernier album.
Les guitares se cherchent, s’entremêlent, se répondent, fusionnent. Les morceaux sont courts prouvant que tout peut être dit en moins de 3 minutes chrono. On sent le plaisir à jouer ensemble et de se débarrasser des clichés ou des poses. Le rendu est brut, sincère et l’énergie déployée est communicative. Le son de TVOD est taillé pour faire bouger son corps et pour transpirer à grosses gouttes. Rien ne semble vraiment préparé, mais tout se décante et prend forme au fur et à mesure du set. La basse ronde réchauffe les morceaux et le synthé donne du volume aux compositions qui s’enchaînent sur un rythme effréné.
TVOD propose une musique propice à la joie qui fait du bien par les temps qui courent, une sorte d’antidote à la morosité ambiante. D’ailleurs, c’est bien avec l’idée de faire la fête que le bouillonnant front man Tyler Wright entraine le public dans un « party time » incandescent et participatif de circonstance. TVOD fait mouche et apporte une pointe de modernité dans une musique jugée par certains régressive.
Depuis la sortie de leur premier album « Daisy » en 2020, TVOD ne cesse de monter en puissance, enflamme les scènes et bouscule les codes du genre comme ce 3 juin 2025 dans l’Astroclub.What time is it ? It’s party time !!!!!!!!!