Pas facile de d’écrire un titre hybride. On tourne autour, on t’étonne, on métaphore. Et bien pour VSSVD (prononcez « assad« ), c’est pareil : on sait que c’est un combo tourangeau, un orchestre de quatre têtes, on sait qu’ils ont des grosses qualités mélodiques et des rythmiques de toute beauté, matinées de jazz, d’électronique, de trap, et que les parties chantées naviguent clairement du côté du hip hop de qualité. On sait également que leurs paroles sont sensées, qu’ils déroulent leur groove et leurs flots aussi efficacement qu’un ruban de goudron d’une autoroute.
On sait qu’ils ont des liens de parenté avec Oxmo Puccino, Badbadnotgood, et Kendrick Lamar. On sait qu’à l’intérieur, il y a des morceaux de saxophone, de machines, de claviers, de percussions en tout genre. On sait qu’ils ont sorti deux EP perlés de poésie. On sait qu’ils vous toucheront.
