LYSISTRATA

Commençons par la conclusion : ces trois garçons souriants sont super. Vraiment super. Lysistrata, ces trois amis de vingt ans de moyenne d’âge, Théo Guéneau (guitare/chant), Max Roy (basse/chant), Ben Amos Cooper (batterie/chant), qui renversent tout sur leur passage depuis quelques mois.

Leur musique, en constante évolution depuis leurs débuts en 2013, navigue à plus ou moins égale distance entre noise, post-hardcore, math rock, et post-rock (« post un peu tout » indique leur profil Twitter). Vous lirez ici et là de très flatteuses comparaisons avec At the Drive-In, Refused, Battles, Foals, Explosions in the Sky, ou encore Sonic Youth. C’est souvent vrai mais pas l’essentiel, l’influence majeure du groupe semblant être de très loin son envie de l’instant et de l’endroit, guidée par une spontanéité totale et cette manie insolente de toujours vouloir en découdre.

Remarqués aux Trans Musicales de Rennes en 2016, puis au Printemps de Bourges six mois plus tard, suivi du Prix Ricard S.A Live Music la même année… Certaines bonnes âmes parlent de Lysistrata comme de la « révélation rock » en France, en 2017. Sûrement, peut-être, chacun ses goûts. En tout cas, ouvrons dès à présent le dictionnaire des synonymes pour 2018, 2019 (…), car le feu n’est pas près de s’éteindre.