HELMS ALEE

Noctiluca est une algue marine bioluminescente qui brille lorsqu’on l’agite. Pendant des années, le batteur et chanteur de Helms Alee, Hozoji Matheson-Margullis, en a gardé un gobelet à son chevet et tapait dessus la nuit pour éclairer sa chambre. L’océan a toujours été un thème récurrent avec Helms Alee, que ce soit dans le clin d’œil nautique de leur surnom ou dans les pochettes d’album comme Sleepwalking Sailors. Mais pour leur cinquième album Noctiluca, la référence marine est peut-être la plus proche de leur son : mystérieux, magique et qui brille dans l’obscurité.

Noctiluca poursuit la tradition de Helms Alee qui consiste à mélanger des riffs puissants, une instrumentation luxuriante et des mélodies transcendantes. En commençant l’album par « Interachnid », le groupe affiche son approche à multiples facettes où les rugissements de Verellen servent de contrepoint au chant des sirènes. L’équilibre entre la force et la beauté fluctue tout au long du disque, avec des chansons plus agressives comme « Beat Up », tandis que des titres comme « Pandemic » évitent l’approche brutale en faveur d’une pop rêveuse.