Autant à l’aise sur les compositions de 2 minutes 30 proches des Riot Grrrls qu’aux chansonnettes s’ancrant sur nos peaux, leur musique ressent l’instinct, l’urgence et le pouvoir de réconcilier les tribus. Le punk se colorie en rose, les costumes traditionnels se parent de léopard : avec un seul f de force et de fleur de peaux, les chants païens se déploient dans les préoccupations d’une jeunesse des années 2000, qui oscille entre hypersensibilité et révolte.

Grife nous remplit de joie, car le plaisir est immédiat, l’envie de tout mettre à bas pour du beau présent sans gène.

Avec ce premier album de 13 titres, Soeur d’oranger, le duo pink-punk GRIFE défend son identité de cheerleadeuses mutines, radicales et rock. Une basse électrique qui va de la pop droite au kraut sucré, un tambour tribal qui se fiche des codes, et des paroles tantôt réconfortantes, tantôt révolutionnaires, en français.