De la musique italienne des années 20 à nos jours. Comme pour faire le deuil de son père, Vincenzo Pellegrini, né à Trentino, Federico Pellegrini passe toute ses soirées à jouer les morceaux que son père sifflait toute la journée, de vieilles chansons italiennes. Il décrypte les accords, décortique les textes, apprend le tout par chœur, accumule les chansons, jour après jour, en rajoute de plus personnelles, que son père ne sifflait pas mais lui si.

Vous le retrouverez assis ici, debout là-bas. Il déplace la scène au gré de ses mouvements, les gens se retournent ou pas, certains se demandent d’où ça vient, d’autres le savent. Il essaye de se sentir chez lui partout, de retrouver cette ambiance qui plane quand il joue seul, pour lui-même et pour les étoiles, détaché. Il ne pense plus à rien, il déroule.