Johnny Jane fait partie de ces musiciens que l’on sent capables d’explorer tous les styles. Citant aussi bien les Strokes que Yung Lean, King Krule et Sébastien Tellier, le musicien livre des chansons qui ne cessent de muer. Et sous ces enveloppes changeantes, sa sensibilité très particulière fait toujours mouche. Notamment grâce à des mélodies mélancoliques, hyper évidentes, et des paroles aussi brutes que sincères : « Tout part d’émotions. Je ne pourrais pas parler de quelque chose que j’ai vu, je ne sais parler que de ce que je ressens »

Philémone démarre la musique à 6 ans avec une passion particulière pour la flûte à bec. S’apercevant vite des limites de son instrument, elle se dirige, adolescente vers le piano et les synthétiseurs. A l’âge de son premier chagrin d’amour, elle commence à écrire des chansons qu’elle gardera cachées quelques années. Voulant répondre aux attentes de ses parents, elle laisse la musique de côté pour faire des études supérieures.

Après un voyage Erasmus, elle décide de retourner à l’un de ses premiers amours, le théâtre mais passera la plupart des séances à composer la musique des spectacles. Le théâtre lui redonne envie de composer et d’écrire, essentiellement des morceaux piano voix. Elle commence à découvrir la musique électronique et s’intéresse de près à la scène électro pop.

Elle sort un EP en 2018 en autoproduction en parallèle de ses études. Après avoir enseigné comme professeure des écoles, elle démissionne en 2019 pour se consacrer à l’écriture, la composition et aux concerts. Elle signe chez A gauche de la Lune et fait de belles premières parties partout en France (Jeanne Added, Les Louanges, Bilal Hassani, Kid Francescoli…). Sur scène, elle s’entoure de synthés, d’un thérémine et de machines.