Au delà de la pertinence de l’étiquette « hard rock intellectuel » qui leur a été attribuée, le groupe oeuvre dans un registre communément appelé « noise » ou « noise rock », appellation parfois suivi d’un adjectif tel que hypnotique, complexe, furieux, intense, frénétique, envoûtant, primaire, torturé, sauvage, entêtant, déstructuré ou chaotique (liste non exhaustive). Un champ lexical qui tendrait à ne nous faire considérer que la face sombre et violente du trio, qui sait aussi se faire plus caressant, plus chaleureux, et surtout plus nuancé…

White Wire, trio Blésois fondé en 2017, ils ont à cœur de balancer leur punk/noise perdu quelque part entre METZ, Pissed Jeans ou encore Dead Kennedys. Incisif et bruyant, White Wire c’est le cadavre de Nirvana dans une baignoire d’acide.

Après un « Disorder Of Colors » édité en 2009, qui leur a permis de forger leur rock frénétique en traînant leurs guêtres aux 4 coins de l’Europe.

Après un « …Now We Can Walk » en 2012, solide et puissant.

Après un « Robot Orchestr3 » en 2014, sous forme de « trip » en trio (Johan Gardré rejoignant le duo aux violons/moog).

Voici « Birth(s) » le quatrième album du duo retrouvé toujours composé par Steve et Dimitri. Ce nouvel opus renoue avec un rock frontal, intense et aventureux, nourri et affiné par leurs dernières expérimentations et collaborations… Une très heureuse re « naissance » !